Six traits émotionnels du cerveau féminin

Publié le : 08 octobre 20208 mins de lecture

Que cela dépende de leur propre culture ou de la biologie pure et simple, il est indéniable que les hommes et les femmes ont tendance à traiter leurs émotions différemment. Cela est dû en grande partie au comportement différent du cerveau féminin par rapport au cerveau masculin.

Notez bien ce qui a été dit « tendance à », ce qui signifie qu’il n’en est pas toujours ainsi. Dans cet article, vous allez connaitre toutefois les différences plus marquées entre les comportements masculins et féminins.

La frustration que ressentent de nombreuses femmes lorsqu’elles doivent évaluer leurs interactions émotionnelles avec les hommes qui les entourent est un problème très courant. D’autre part, beaucoup d’hommes disent ne pas comprendre les femmes ou pensent même qu’elles sont « voyantes ». Ce qui se passe, en réalité, c’est que le cerveau féminin est un expert en la matière.

Mais attention, ce n’est pas parce qu’il est pointu qu’il est infaillible. Le cerveau des femmes peut également se tromper, d’autant plus que les « indices émotionnels » ne sont pas objectifs, et c’est un élément dont chaque homme devrait toujours en tenir compte.

Mais est-il vrai que les hommes et les femmes vivent sur deux planètes différentes ? Tout d’abord, il est fondamental de considérer le fait que cette déclaration pourrait être valable pour n’importe qui, quel que soit son sexe, parce que chacun de nous voit la réalité d’une manière unique et différente.

Cependant, voici quelques dons émotionnels qui sont généralement présents dans le cerveau féminin :

1 – Le don des sentiments viscéraux

Les sentiments viscéraux ne sont pas des « caprices » émotionnels, mais des sensations physiques fortes qui se chargent de transmettre des messages puissants au cerveau.

Selon Louann Brizendine, cela pourrait avoir un rapport avec la quantité de cellules présentes dans le cerveau féminin dont la fonction est de capter les sensations corporelles. C’est-à-dire que l’augmentation des oestrogènes à partir de la puberté augmente la capacité du cerveau féminin à ressentir les émotions et à comprendre celles des autres.

En fait, selon certaines études, les zones cérébrales responsables des sensations viscérales sont plus grandes et plus sensibles dans le cerveau des femmes. C’est pourquoi, lorsqu’une femme commence à ressentir une émotion viscérale, certaines zones du cerveau telles que l’insula et le cortex cingulaire antérieur sont activées.

Ces structures et zones cérébrales sont chargées de prédire, de juger, de contrôler et d’intégrer les émotions négatives. C’est pourquoi, si les battements de cœur augmentent ou si un nœud se forme dans l’estomac, la femme interprète cette émotion comme plus intense.

2 – Le don de la lecture émotionnelle

Le cerveau féminin a généralement la capacité d’identifier rapidement les pensées, les croyances et les intentions des autres, même à partir de petits indices. En fait, selon des études, les femmes sont plus aptes à éviter de faire souffrir les autres, par exemple.

Certains pensent que cette attitude est le résultat de l’action des neurones miroirs, qui permet à l’humain d’observer, d’imiter et de refléter les gestes, les poses, le rythme respiratoire, le regard et les expressions faciales des autres.

Le cerveau féminin est particulièrement habile dans ce type de « miroir émotionnel », on pourrait donc dire que ses neurones stimulent plus puissamment la connexion émotionnelle avec les autres.

3 – Le don de l’endurance

Ce point, poussé à l’extrême, pourrait représenter plus un danger qu’un cadeau. Cependant, il fallait vous en parler de son côté positif, celui qui aide les femmes à supporter les émotions et à vivre avec elles de manière appropriée.

Plusieurs études montrent que les femmes captent les émotions transmises par la communication non verbale dans 90 % des cas. Il est donc naturel qu’elles doivent vivre avec elles beaucoup plus souvent que les hommes, qui ne peuvent comprendre les émotions non exprimées par des mots que dans 40 % des cas.

Cela signifie que, très souvent, les petits détails, l’attention et la capacité d’écoute lorsque quelque chose ne va pas sont très importants pour les femmes, car elles peuvent percevoir les changements émotionnels même lorsqu’ils sont minimes.

4 – Le don de la mémoire émotionnelle

Le cerveau féminin se souvient des relations qu’il a vécues comme un film, du début à la fin, et pas seulement de certaines scènes. En fait, il enregistre les émotions comme des souvenirs. L’amygdale examine chaque événement à partir de son intensité émotionnelle.

Cela facilite l’encodage et le stockage des informations, qui sont utilisées en fonction de leurs différentes nuances émotionnelles depuis l’hippocampe pour façonner les souvenirs, comme s’il s’agissait d’une photographie sensorielle avec tous ses détails.

5 – Faible tolérance à la colère

Bien que les femmes et les hommes disent ressentir un niveau de colère similaire, la façon dont ils l’expriment et la font ressortir est très différente. Dans ce cas, la différence est due à la structure de l’amygdale, le centre cérébral de la peur, de la colère et de l’agressivité, qui est plus important chez l’homme.

En revanche, la zone de contrôle de cette émotion (cortex préfrontal) est généralement relativement plus importante chez les femmes. De plus, la quantité de récepteurs hormonaux de la testostérone est également différente entre les hommes et les femmes.

En ce sens, on pourrait dire que les femmes ont tendance à ajouter une phase supplémentaire au processus d’assimilation d’une émotion : celle de « ruminer », de retourner l’émotion, son intensité, ses causes et ses conséquences possibles, avant de se lancer dans une dispute.

6 – Le don d’une sensibilité intense

Il n’est pas surprenant que la plupart des personnes hautement sensibles (PHA) soient des femmes, car en général, le cerveau féminin est biologiquement plus enclin à la sensibilité émotionnelle.

Il faut toutefois souligner que la peur, le stress, les gènes, les œstrogènes, la progestérone et la biologie du cerveau jouent également un rôle fondamental dans ce domaine, de sorte que le risque de souffrir de troubles émotionnels tels que la dépression et l’anxiété est très élevé.

Selon certains chercheurs, la sensibilité à l’œstrogène de la mutation de certains éléments tels que le CREB-1 augmente la vulnérabilité du cerveau féminin, dont l’équilibre biochimique peut s’altérer plus facilement et causer des problèmes à son état émotionnel.

Il est donc incontestable que le cerveau féminin a une grande capacité à traiter les émotions. Les six cadeaux que vous venez e voir sont destinés à vous faire comprendre que chacun de nous est composé d’une réalité physique, psychologique et sociale. Et c’est ce qui fait de nous des personnes uniques et authentiques.

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