Après le premier hit « Tu Me Manques », c’est au tour du titre « Je Suis Bien » avec Kamnouze d’envahir les ondes ! Pour son deuxième album A la recherche du bonheur, la jeune artiste d’origines guyanaise et égyptienne ouvre ses ailes et nous fait planer sur différents rythmes : zouk mais aussi afro pop, rumba, pop, kizomba et même un zouk oriental ! Miss Ebène a rencontré la nouvelle perle du zouk pour une discussion pleine de bonnes vibes. Vous souhaitez savoir ce que vous réserve la belle Nesly ? C’est par ici !
A la recherche du bonheur est le titre de ton nouvel album, pourquoi ce choix ?
C’est l’un de mes préférés et le seul qui soit entièrement pop, ça change !
Tu l’as finalement trouvé ce bonheur ?
Je dirais que l’être humain est par nature insatisfait : même si nous obtenons quelque chose que nous désirons, nous exigerons encore plus par la suite ! Personnellement, je me contente de choses simples donc je dirais que ça va, du moment que j’ai un toit, à manger et les gens que j’aime autour de moi, je me considère comme heureuse !
Comment te sens-tu quelques jours avant la sortie de ton second album ?
Je suis un peu stressée. J’ai rassemblé des titres très différents. A la recherche du bonheur est un album très nuancé. J’ai vraiment essayé d’y donner un aperçu de mes différentes facettes pour qu’il soit réellement à mon image tout en restant cohérent. Est-ce que le public va se retrouver dans mes différentes facettes ? Je ne sais pas et c’est cela qui est stressant !
Lors de ta dernière rencontre avec Miss Ebène, tu avais dit vouloir sortir un peu de l’univers du zouk, c’est le cas avec cet album…
Oui, j’ai mélangé beaucoup de sonorités différentes, j’ai invité des artistes comme Gadji Celi, grand artiste ivoirien, Bracket, grand artiste du Nigeria ou Cheb Bilal, grand artiste du Maghreb, tout cela pour ouvrir le zouk à d’autres influences. On y retrouve des univers pop, afro mais aussi caribéennes.
Parle-moi de ton morceau avec Cheb Bilal, serait-ce un hommage à tes origines égyptiennes ?
Non, pas vraiment car ce n’est pas de la musique égyptienne. De mon côté égyptien, ils sont Noirs ! Je suis passé de familles d’accueil en foyers durant mon enfance et je suis resté longtemps dans une famille marocaine, avec laquelle j’ai grandi donc cette chanson est plutôt un hommage que je leur adresse.
Certains autres titres sont-ils inspirés de ton histoire personnelle ?
J’ai confié deux titres de l’album à une auteure, Lucia, qui sont en langue étrangère, « Kizomba song » et « Oublie-Moi » mais j’ai malgré tout proposé la mélodie et le thème. Pour le reste, c’est entièrement moi, mes histoires, mes inspirations même si j’ai aussi écrit avec Kamnouze. Le morceau qui me parle le plus est « Tu Me Manques » car ce morceau reflète vraiment une part de ce que j’ai vécu, d’ailleurs je ne m’attendais pas à ce qu’il marche autant !
De qui parles-tu dans « Tu Me Manques » ?
Lorsque j’ai écouté l’instru de cette chanson, l’inspiration, notamment le refrain sont arrivés instantanément : je l’ai écrite en quinze minutes. Cette chanson, c’est mon histoire, l’histoire d’un amour à distance, quand cela se termine sans que ni toi, ni lui ne le vouliez vraiment, à ce moment où la réalité refait surface. Les histoires à distance c’est bien beau mais au bout d’un moment, il faut penser à construire une famille et faire sa vie.
Et où en êtes-vous maintenant ?
Pour ma part, nous sommes restés amis, et j’ai retrouvé quelqu’un. Je ne crois pas trop en l’amitié avec les ex mais on reste en contact.
Carton plein pour le titre « Oublie-Moi » qui a particulièrement plu lors de l’écoute en avant-première de ton album. Ce titre a-t-il lui aussi une histoire particulière ?
« Oublie-Moi » était vraiment un désir : sur les réseaux sociaux, j’ai remarqué que les gens manifestaient le désir d’écouter davantage de titres en créole, nous faisons quand même de la musique antillaise et c’est vrai que la plupart d’entre nous chantons en français. J’ai donc souhaité réintégrer du créole dans mes textes, l’instrumental aussi est assez puriste. C’est un titre zouk, vraiment fait pour danser. L’histoire est très claire, tout est dans le titre : « Oublie-Moi » (rires) ! Ne m’envoie plus de SMS, de mails, c’est l’histoire d’une fille qui a compris qu’un mec n’était vraiment pas bien pour elle et qui ne veut vraiment plus rien avoir affaire avec lui.
Réagir comme cela, c’est donc ton style ?
Cela dépend de comment l’on me traite ! Si on se comporte bien, tout va bien, par contre il est vrai que moi je suis plutôt dans l’ignorance, d’ailleurs je t’ignore tellement qu’à un moment tu peux même douter toi-même de ton existence ! (rires). Je ne suis pas une fille qui se venge car je pense que l’acte fait encore plus mal que la vengeance elle-même. J’aime aussi ne rien avoir à me reprocher et pouvoir continuer à accuser la personne de son mauvais comportement, ce que l’on ne peut plus faire si l’on se venge !
Tu es une addict aux réseaux sociaux ?
Oui, je suis très active, j’y vais tous les jours. J’essaie de ne pas saouler tout le monde non plus (rires). Je vais moins sur Facebook mais Twitter et Instagram, j’y vais beaucoup. Je ne suis pas du genre à suivre les stars mais j’aime suivre les gens et pouvoir échanger avec eux.
Ce soir, tu as sorti le grand jeu : talon, robe de diva. Dans la vie, tu es plutôt une fille « girly » ou « street » ?
Ne te fie pas à ma tenue, je suis très garçon manqué ! Cela se voit moins aujourd’hui, en plus je suis devenue coquette, mais étant jeune, il était hors de question pour moi de mettre des robes. Je me souviens, une fois, je suis rentrée chez moi et j’ai découvert que l’on avait jeté tous mes joggings. J’ai décrété que je n’irai plus à l’école pendant une semaine. J’ai commencé à me féminiser quand j’ai eu mon premier petit copain vers 17-18 ans : eh oui, j’ai pris mon temps !
Quels sont les artistes que tu écoutes en ce moment ?
Je suis très soul mais j’écoute un peu de tout : Jazmine Sullivan, Janelle Monae, Beyoncé, Adele mais aussi Otis Redding ou Etta James que je reprends sur scène avec le titre « At Last ».
Quelles sont les personnes qui t’ont accompagnée sur la production de ce second album ?
Je travaille toujours avec la même équipe : Blaise qui a commencé avec Nouvelle Donne. A la base, ce n’était pas à un label de zouk, il n’y avait que Les Déesses et moi. Pour le reste, on ne retrouvait que des rappeurs : Disiz La Peste, Nessbeal, Factory ou encore Kamnouze mais c’est aussi ce qui m’a plu quand je suis arrivée. Sur cet album, Rohane a composé plus de 80 % des titres et pour l’écriture c’est moi, mais j’ai aussi co-écrit avec Kamnouze et Lucia.
Quel sentiment as-tu envie que déclencher à l’écoute de ton album ?
J’aimerais que les gens se sentent touchés, que cet album rassemble aussi, car j’ai essayé de toucher à tout. De la même manière que je suis parvenue à m’associer avec Gadji Celi, Cheb Bilal ou Bracket, ce n’est pas parce que je suis Antillaise ou Guyanaise que je ne devrais faire que du zouk. J’aimerais vraiment que cet album nous emmène plus loin.
Une astuce beauté pour nos lectrices ?
Pour mes cheveux, mon shampooing préféré est celui de la gamme Absolut Repair Lipidium Série Expert de L’Oréal. On le reconnaît facilement car le packaging est doré. Masque et shampooing coûtent dans les 30 €, c’est un budget mais dès la première application, tu vois le changement. Nous avons le cheveu forcément sec, donc il faut en prendre soin. Je l’ai conseillé à plein de copines et elles m’ont toutes remerciée par la suite !
A la poursuite du bonheur ℗ 2014 Topaze / Musicast est disponible dans les bacs et en digitale.
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